Au n° 17, a été construit en 1919 par l’architecte Henri Ébrard un immeuble destiné au siège de la Compagnie algérienne [1], grande rivale et héritière de la Société générale algérienne créée en 1865 par Paulin Talabot [u r. Paulin Talabot, 2e arr.]. Cette banque a été l’un des leviers de la colonisation et l’une des plus importantes banques françaises des années 1920. Elle intervient non seulement en Algérie mais également en Tunisie, au Maroc, au Liban et en Syrie. Dans les dernières années de l’« Algérie française » elle profite largement du « plan de Constantine » lancé en 1958 par de Gaulle pour tenter d’arracher la population à l’influence du FLN. Elle disparaît, ensuite, en tant que telle après diverses fusions.