‘La flambée raciste’ ou ‘l’été rouge’ de Marseille, renvoie à une série de violences qui ont eu lieu durant l’été 1973.
Série déclenchée par un fait divers au cours duquel un traminot sera assassiné par un passager pris d’un accès de démence.
Le passager en question était un immigré algérien.
Accentués par le meurtre du traminot marseillais Désiré-Emile Gerlache, les crimes racistes avaient pourtant débuté dès le 14 août dans notre ville.
Durant les quatre mois suivant ce drame, des agressions vont prendre pour cible des hommes originaires de l’ancienne colonie partout en France.
Le plasticage du Consulat d’Algérie revendiqué par le groupe Charles Martel à Marseille le 14 décembre 1973 fera 4 morts et 22 blessés. Il sera considéré comme le dernier événement de cette série de violences.
En ces temps d’intolérance, de haine, de replis communautaires. La mémoire de ces hommes lâchement assassinés - sans que rien ne soit mis en œuvre pour trouver et punir leurs assassins - devait être honorée.
« Il faudrait comprendre que les choses sont sans espoir et être pourtant décidé à les changer. »
Francis Scott Fitzgerald